
Macao offre un paysage surprenant, une architecture unique, reflet du passé colonial important. D’un quartier à l’autre, l’ambiance change selon la lumière, la proximité des bâtiments. Des places pavées sont aménagées, oasis paisibles dans les vieux quartiers.

Ca donne vraiment envie de s’arrêter, de farniente à la Méditerranéenne… D’ailleurs les locaux semblent l’avoir compris! Il y a peu de gens dans les rues de ces vieux quartiers, et les gens se donnent le temps, on dirait. Assis, ils attendent ici l’ouverture d’un kiosque, là partagent une glace tandis que d’autres cherchent un point de vue. Grimper sur les toits-terrasses pour grappiller un peu de soleil.
Alors que j’emprunte une ruelle ascendante qui me fera quitter le quartier, j’en vois qui ont trouvé un escalier dérobé. Ils me font “coucou du bord du toit surplombant ma position. Je regrette presque de ne pas les avoir suivis tantôt, car je ne sais pas les rejoindre à présent.

Mon pas ralenti m’amène jusqu’à des bâtiments rénovés, aux façades lisses et décorées. Les échafaudages en bambou, ça me fascine! Esthétiques, je n’aurais pas eu tendance à leur accorder ma confiance si je n’en avais pas vus monter jusqu’au 17ème étage de gratte-ciel lors de mon étape Hong-Kongienne la semaine passée.

J’arrive enfin au théâtre, qui trône dans une clairière au sein de la ville. Lui faisant face, un arbre double aux troncs impressionnants attire le regard au moins autant que le bâtiment aux colonnes.
Je vais m’arrêter un peu par là, après une brève visite du théâtre, un banc de pierre m’accueille tandis qu’un local s’intéresse à ma différence.
