

J’ai croisé peu de monde par ici. Un bus a posé des touristes directement à l’entrée d’un temple consumériste.
Les quelques silhouettes qui se trainent dans les allées ont un bas las. Une vieille dame est venue me raconter son histoire pour mendier une pièce. Elle doit jouer pour payer son billet retour. Originaire d’ailleurs, elle est coincée ici.
Je veux partir, alors je rentre dans un casino, me laisse entraîner par un tapis roulant ascendant, et atteint une salle. Derrière des moniteurs des gens sont concentrés. On pourrait leur prêter un but louable tant le lieu ressemble à une salle de contrôle. Mais ils ne veillent pas sur leurs pairs d’ici, ils n’aspirent qu’à se refaire. La joie est absente alors je poursuit mon ascension. De salle en salle rien ne m’attire. Je fini par repasser devant les gorilles que je dépasse d’une tête. Bye-bye casino, je repars: au-dessus des bâtiments je vois un phare qui domine tout ça. Le sentiment qu’il m’inspire me stimule. Moi aussi je veux m’élever au-dessus de tout ça.
