Le sud de l’île abrite un ancien port de pêcheur devenu banlieue hongkongaise, Aberdeen. La ville fut nommée d’après son éponyme écossaise.
J’ai pris le bus et me retrouve, au terme de près d’une heure de route, au cœur de la ville portuaire. L’atmosphère est différente ici, plus calme et apaisée qu’à Hong Kong. Je m’y sens bien et je me mets en marche vers le port.
Les références maritimes sont pléthores, une partie de la population locale vit sur des bateaux. Pourtant, les immeubles sont hauts alentour !
De petits bateaux sillonnent la baie et d’autres très colorés sont amarrés : les fameux restaurants flottant.
Il y a une longue promenade aménagée le long de l’eau, et ce jour-ci, il y a une fête ! De petits chapiteaux abritent des stands. On mange, discute, prend part à des jeux. Un groupe mené par un musicien apprend le djembé, en rythme et dans la bonne humeur familiale ! Des enfants animent une scène. Là, les voici qui attirent l’attention des parents avec un spectacle de monocycle !
Je dépasse la fête et continue ma marche. Au bout de la promenade, un pont m’offre cette vue entre ses piles.
En longeant le pont, j’ai un canal étroit à ma gauche. J’arrive alors sur une vision inattendu, un petit temple sous le couvert du pont !
Un petit sentier monte derrière le temple, le surplombant et remontant en longeant le pont par son bord haut.
Par des trous du grillage, on voit les statues du temple qui depuis le jardin veillent sur la population.
En effet, comme sur les statues, ici les enfants jouent. En bas des blocs, un jardin d’enfants. Dans les cieux au dessus de la forêt entourant les tours, des vautours tournent.
