Le matin suivant, je me réveille tard et mon rhum n’a pas pris congé de mon nez.
Je sors malgré tout avec en tête de me rendre au pic Victoria qui surplombe Hong Kong.
Je marche un peu aux alentours de mon auberge après avoir acheté de quoi petit-déjeuner dans un 7/11.
La tête en l’air, je me laisse surprendre par les terrasses des premiers étages des grands immeubles, qui offrent un toit vert aux trottoirs.
Je trouve une ruelle étroite entre deux immeubles, qui m’emmène en bas de la montagne, au début d’un étroit sentier filant entre les arbres.
Bientôt, je suis entouré de ficus géants dont les branches souples deviennent des racines en touchant le sol. Des racines qui forment de nouveaux troncs, et ainsi se créée une haie, un mur végétal. La forêt a un air mystérieux, je ne croise presque personne, l’air est à la fois plus pur et plus dense. Les bambous servent de recueil pour des inconnus qui m’ont devancés.
Je ne sais pas lire les messages, mais j’imagine des poèmes, les prénoms d’amoureux secrets, les vœux d’âmes solitaires… (si vous savez traduire, lâchez un comm. ! 😉 – ou pas, peut-être le mystère et l’imagination valent mieux que la vérité littérale)
Loin d’être arrivé au sommet, je rencontre un petit parc aménagé d’un charme particulier. Je suis la route tant que je le peux et découvre un premier point de vue !
En m’attardant, la ville au loin m’offre un spectacle surprenant.
Entre Central et Kowloon, des navires gigantesques circulent sur la mer.
Je prends finalement un bus, car il n’y a pas de trottoir et trop de circulation pour que je longe la route à pied. Arrivé au sommet, je suis des chemins aménagés qui longent la montagne.
De petits immeubles et même quelques villas ! La vue est belle sur la baie !
L’entremêlement des branches et des immeubles en fond donne un paysage hors du commun.
Une petite porte ronde ouvre sur un promontoire offrant une vue scénarisée bien sympathique. Je me décide à attendre la tombée de la nuit, pour voir les lumières du soir dans le ciel brumeux.
Ça valait le coup !!